Un petit quart d'heure de retard et c'est parti pour le décadent Grand Budapest Hôtel et sa brochette d'acteurs plus prestigieux les uns que les autres, qu'on découvre au fil des images avec délectation. Oui celui dont on ne lit pas le nom c'est Jude Law, dans son bain, si si !
Hormis quelques scènes systématiques et une narration nécessairement lente pour dérouler la débauche d'histoire et de couleur, vous devez savoir que le film est adapté d'un livre. Pour cette raison on ne s’ennuie pas, quoi que...
Ok ok, après cette furieuse descente aux enfers édulcorée, aux décors et costumes sucrés, façon "maison de poupée", je saute la Seine et une nuit de sommeil plus tard (fallait ça pour digérer), je décide de visiter la nouvelle sélection de Beaubourg au cinquième.
Le soleil est éclatant et les couleurs qu'il écrase sont aussi crues que celles que je me prépare à contempler. Rouge, vert, bleu, les primaires sont aussi agressives qu'un clown sur une scène d’Opéra. Les futuristes sont à l'honneur, théâtre, expo, un succès.
Luigi Russolo (1885-1947) La Révolte, 1911
Bon autant vous dire que c'est un grand écart total, sinon dans l’extrême que présente chacune des œuvres, loin des tons naturels et neutres que Corrie Nielsen a choisit pour sa nouvelle collection.
C'est un parti pris, la France en statu-quo, les arts dénoncent.
Du coup entre raffinement et innovation, mon dressing frémi, nude ou fuchsia ? Pour cette année ça sera lilas pour l'été, prune plus tard, quand l’hiver reviendra. En attendant avant de ressortir je n'oublie pas mes sunglasses Marc Jacob, pourquoi pas.
By Bus Des Etoiles